Comment débuter efficacement le dessin?
Pour suivre une formation adaptée en dessin, il est nécessaire de procéder par paliers. Dans ce contexte, le plus difficile est d’identifier les paliers à franchir. Chaque palier est en général défini par un modèle représentatif des difficultés qui sont censées y être rencontrées. Dessiner ce modèle met en mouvement les compétences acquises au niveau où se trouve l’apprenti artiste. Ainsi, si l’apprenti arrive à dessiner le modèle de manière relativement fidèle, il peut être considéré comme ayant franchi le palier. Parmi les modèles qu’il est le plus souvent demandé de dessiner, il y a le corps humain.
Dessiner un corps humain
La représentation du corps humain obéit à des règles qui changent en fonction du style graphique avec lequel il est souhaité de représenter le corps. Par exemple, il est dans un premier temps conseillé de représenter le corps humain, suivant un style minimaliste. C’est-à-dire qui ne fera pas appel à la représentation de détails. Ici, il est dors et déjà permis de diviser la représentation des corps en deux grands groupes. Les corps d’hommes et les corps de femmes. En dessinant des courbes, comme sur l’image, avant de dessiner le corps à proprement parler vous aidez votre main à respecter les proportions. Les hommes ont un torse globalement plus large que leur bassin. Les femmes, l’inverse. Pour reproduire les différents profils, tout n’est que dosage entre les proportions entre la taille du haut et celle du bas. C’est en dessinant en se trompant et en redessinant encore qu’il est possible d’exercer sa main à la précision du geste. Cette même précision qui fera de vous un artiste complet et reconnu. Le dessin du corps humain fait partie d’une catégorie plus vaste de dessins, les dessins mono-objets. C’est-à-dire un dessin qui ne représente ou qui ne met en valeur qu’une seule chose. Il y a cependant un autre type de dessin qui est le dessin pluri-objet. C’est ce dessin, qui fait appel à la perspective pour s’effectuer correctement. C’est en maîtrisant ce type de dessins qu’il est possible de dessiner des pièces ou encore des paysages.
Dessiner un animal
L’exercice de dessiner un animal est relativement similaire à celui de dessiner un corps humain, à certaines différences près. Il est nécessaire de prendre pleinement conscience de l’anatomie spécifique de l’animal. Dans un premier temps l’anatomie de l’animal est, dans les lignes principales, similaire à celle de l’homme. D’un autre côté elle a ses spécificités qu’il est nécessaire de garder à l’esprit. Les membres des animaux sont composés des mêmes parties que ceux des humains, mais disposés de manière différente. L’animal, contrairement au genre humain, à des oreilles proéminentes une grande queue sans oublier qu’il se tient et se déplace à quatre pattes. Toutes ces spécificités sont à prendre en compte lorsqu’on projette de représenter un animal en dessin. Lorsqu’un homme se tient à quatre pattes, sa structure osseuse se rapproche plus de celle d’un félidé. Il dispose d’une partie arrière en hauteur par rapport à la partie avant de son corps. Par ailleurs, il est aisé de constater que les parties sont les mêmes que pour n’importe quel animal se tenant à quatre pattes. En principe savoir dessiner un homme aide pour apprendre à dessiner un animal quadrupède. Cet exercice reste néanmoins une nouvelle compétence à acquérir et comme tout apprentissage elle nécessite de l’entraînement.
Dessiner un paysage
Pour dessiner un paysage, il faut dessiner un repère. Et quoi de plus universel que la ligne d’horizon elle-même qui servira de repère, puisqu’elle correspond au niveau du regard de l’observateur. Je dessine grossièrement les principaux éléments du paysage, une maison au loin l’arbre ainsi que le chemin, sans représenter les détails pour l’instant. Je prends garde à dessiner les éléments à la taille adéquate en tenant compte de leur taille réelle et de la distance à laquelle ils semblent être selon leur situation par rapport à l’horizon. Une fois que ce premier croquis est dessiné je m’en sers comme repère pour peaufiner mon paysage avec les détails qui lui correspondent. Durant tout le processus je veille à respecter la perspective en tenant un point central de la feuille comme point de fuite. Durant la pose des détails, je prends garde à veiller à donner de la cohérence à l’orientation des ombres. La source de lumière est toujours unique et les ombres sont donc toujours orientées dans la même direction. En positionnant les ombres je détermine donc la luminosité de la représentation. En appuyant plus ou moins sur le crayon, celui-ci laisse une trace plus ou moins foncée. En jouant avec ces nuances, on donne du contraste à certaines parties du dessin. Ce qui permet de mettre en valeur certains aspects du dessin relativement à d’autres.
Dessiner une nature morte
La nature morte est un style qui accorde une importance de premier plan au détail. Elle se distingue par la représentation de quelques objets. Sur des dimensions moyennes donc, ne permettant pas de faire appel à la perspective donc et compliquant la tâche. A ce titre dessiner une nature morte est déjà considéré comme un exercice réservé aux dessinateurs aguerris. Dessiner une nature morte nécessite obligatoirement la présence d’un modèle physique disponible pendant l’exercice de dessin. Comme il vient d’être spécifié la nature morte est un style intransigeant avec le détail. Et pour restituer le détail fidèlement, il est nécessaire d’avoir le modèle de visu. Gardez à l’esprit que pour réaliser une nature morte dans la moyenne, il faut passer plusieurs dizaines de minutes par élément. La nature morte est en générale composée de fruit, si elle est végétale, de viandes, de produits laitiers ou encore de fruits de mer si elle est animale. La nature morte est un style pictural qui a pour objet de représenter des objets ou des êtres inanimés, dans une configuration particulière et dans un but symbolique. De par le fait qu’elle ne porte sur rien d’autre que sur ces objets, la nature morte n’a d’autres choix que de porter le souci du détail à son paroxysme.
Dans ce que l’on appelle art pictural, c’est-à-dire tout ce qui à attrait à la peinture et au dessein il faut distinguer deux grandes familles. L’art figuratif, ainsi que l’abstrait. Le figuratif a pour prétention de représenter quelque chose de déterminé qui fera consensus entre tous ceux qui observeront le tableau. Le style surréaliste par exemple est un style figuratif de représentation graphique. L’abstrait quant à lui se prête à la libre interprétation de chacun de ceux qui observeront le tableau, ce dernier ne représentant pas quelque chose de défini. Si l’abstrait a ses codes, ceux du figuratif ont au moins le mérite d’être compris de tous. Représenter fidèlement un objet du réel demande un haut niveau de technicité qui n’est pas accessible au quidam moyen. Il existe cependant des grands principes immuables pour mener à terme un projet de dessein, dont nous découvrons ensemble quelques-uns dans ce billet de blog.
L’importance de la perspective dans le dessin
Dessiner c’est d’abord représenter dans un espace en deux dimensions des objets dont la réalité est en trois dimensions. Il s’agit donc par définition d’un exercice de haut niveau cognitif. Cette nécessité de rendre compatible la troisième dimension avec la limitation imposée par la deuxième a donné naissance à l’invention de la perspective. C’est la perspective qui permet au cerveau de reconstituer une image en trois dimensions en regardant des motifs en deux dimensions. Il est donc indispensable de maîtriser l’art de la perspective, afin de pouvoir restituer pleinement la sensation visuelle. Dans la perspective, le point de fuite désigne un point imaginaire fixé par le dessinateur, destiné à l‘aider à se repérer sur la feuille ainsi que pour lui permettre de donner les angles adéquats aux objets représentés. La connaissance de ce point de fuite constitue la base de la connaissance de la perspective.
L’importance de la lumière
Il n’y a pas que la perspective qui sert à donner de la profondeur aux objets représentés, la représentation de la lumière également, leur donne une dimension de profondeur. Savoir représenter la lumière dans le dessin par une utilisation judicieuse des crayons et des pinceaux est fondamental pour être un as de l’art pictural. Il existe une palette riche de techniques pour correctement représenter la lumière dans un dessin. Il est toujours avisé de commencer par s’entraîner sur les techniques les plus simples et d’augmenter progressivement le niveau de difficulté. L’objectif à terme est de facilement manipuler la lumière dans vos dessins. Cela inclut par exemple la représentation des ombres et des pénombres, qui est de la plus haute importance pour donner de la profondeur à la représentation. Lorsqu’il s’agit de dessiner un seul objet et non pas une série d’objet disposés dans un espace, la représentation judicieuse de la lumière se substitue à la perspective pour donner de la profondeur au dessin.
Le respect des proportions
L’une des raisons pour lesquelles le dessin est une discipline difficile d’apprentissage est l’obligation de respecter les proportions, le plus souvent à main levée. Peu importe ce que vous représentez, le non respect des proportions, même infime se verra immédiatement et gâchera le résultat de votre effort. Il est donc important parmi les premières leçons que vous prendrez dans le cadre de votre formation de dessinateur, d’inclure l’aptitude à respecter les proportions de l’objet représenté sans nécessairement avoir recours à un instrument ou un repère autre que votre intuition d’artiste. C’est par un entraînement régulier que vous pourrez atteindre ce niveau d’expertise.
Débuter par des modèles simples et accessibles
L’art pictural représentatif, s’inspire systématiquement de modèles tirés du réel. Ces modèles sont soit imaginés, soit réels et transposés. Lorsque le modèle est une femme, nous parlons de muses. Pour vous lancer, faites le nécessaire pour réussir vos premières tentatives. Ces premières réussites vous donneront l’envie et l’énergie pour poursuivre votre perfectionnement. Et pour réussir ses premiers essais il faut prendre des modèles simples à reproduire. C’est exactement la voie que vous devez choisir pour améliorer constamment vos compétences en matière de dessins.
Apprendre à dessiner son premier modèle, un œil
L’œil est le modèle le plus simple à reproduire de part le peu d’éléments qui le constituent. Pour reproduire un œil, il est préférable de commencer par la pupille. Le fait que sa forme soit parfaitement circulaire, facilite sa transposition et en fait ainsi un repère pour dessiner le reste de l’œil tout autours. Une fois la pupille dessinée, la paupière est l’élément suivant. Elle est dessinée en suivant la courbure imposée par la pupille. La paupière haute est plus incurvée que la paupière basse. Cette asymétrie est ce qui dit au cerveau qu’il est en présence d’un œil. Car cette propriété est caractéristique de l’œil humain. Un li est représenté par un trait juste au dessus de la paupière supérieure. Une fois la structure de l’œil achevée, il s’agit de passer à la finition de celui-ci. La finition, consiste à positionner les poils des cils, qui se voudront être les plus fins et les plus nets possibles. Il faudra également donner le reflet caractéristique de la cornée pour la désigner en tant que tel. Et enfin distinguer l’iris de la pupille à proprement parler.
La dimension thérapeutique du dessin
De par sa nature l’homme est amené à trouver de nouvelles manières de communiquer sans cesse de plus en plus efficaces avec son semblable. Dessiner est l’une des manières de communiquer les plus efficaces. D’abord parce que dans son principe, comme la photo, il s’agit de capturer un morceau de la réalité et de le transporter jusqu’à le porter à la connaissance de notre interlocuteur. Ensuite parce qu’à ce titre, le dessin permet d’apporter bien plus de subtilités et de nuances à son message que ne le permettrait le verbe. Et à ce titre, le dessin représente une excellente manière de s’exprimer. Par moment mieux que le langage dans la mesure où plusieurs choses, impossibles à dire, sont en revanche idéales à être dessinées. Lorsque l’on parle, son identité est forcément associées aux mots que l’on prononce, alors que rien n’interdit de dessiner sous pseudonyme. Voilà donc qu’une méthode de communication particulièrement efficace est en plus de cela ouverte à l’expression anonyme, que demander de plus.