Faire durer son couple, c’est pas toujours si simple et il faut parfois faire des concessions pour justement le faire durer. Certains hommes ont fait des concessions plus ou moins grande et cela à fait du bien à leur couple.
Voici leur témoignages:
J’ai arrêté de fumer.
Je fume plus d’un paquet par jour quand je rencontre Laura. Elle n’a jamais fumé, et le matin c’est grande théière de thé à la menthe pour elle et café clope pour moi.
Jusqu’à ses 18 ans, Laura a vécu dans une ferme agricole. Moi, je suis un mec de la ville, et notre rencontre c’est plutôt un choc frontal entre charme campagnard et exigences urbaines, dont la clope fait partie. J’ai pas envie d’arrêter, même si elle insiste.
En fait, c’est ma mère qui déclenche tout.
Un jour, alors que j’embrasse ma fiancée, cigarette dans une main, elle lui demande : « Dites-moi Laura, ça ne vous fait rien d’embrasser un cendrier ? »
Beurk. Elle a raison. Les quintes de toux le matin, les odeurs de tabac froid sur mes vêtements, comment je peux imposer ça à Laura ? Je tente la e-cigarette mais je déteste, pour moi c’est une insulte au tabac.
Si j’arrête, c’est définitif. Pas facile au début, mais Laura m’aide, me soutient.
Ça fait maintenant huit mois. Et quand elle plonge son nez dans ma clavicule et me dit que ça sent bon, j’adore.
Frédéric, 33 ans
J’ai sous-loué mon studio pour vivre avec elle à mi-temps.
Cinq ans après notre rencontre, Séverine trouve qu’il est temps de « construire » quelque chose ensemble. Je comprends très bien ce qu’elle veut : qu’on vive ensemble.
Mais je ne suis pas encore prêt alors je lui propose un deal : « Je loue mon studio deux semaines par mois, pour être avec toi, et je reste chez moi les deux autres semaines. »
Avec son petit balcon, ma garçonnière a tout de suite un succès fou sur Airbnb. Moi, je savoure les nuits passées dans les bras de Séverine. On y va mollo, mais je sais que c’est la bonne solution pour nous. On va passer à trois semaines de location. Pour finir par vivre complètement ensemble.
Gavin, 27 ans
J’ai appris à m’excuser.
Parfois, je cherche juste à la taquiner : « T’as grossi non ? » Mais elle le prend mal. Il paraît que je ne comprends rien à la psychologie féminine : « Mais qu’est-ce qu’il t’a fait ce coiffeur… Tu étais mieux avant. »
À ma décharge, Mina est un peu soupe au lait, et elle ne voit pas que mon regard caustique est plein de tendresse. Ça me fait drôle qu’on puisse prendre autant au sérieux une coupe de cheveux ! Mais j’ai compris que oui, et j’ai mis le holà sur les vannes.
J’ai appris aussi à m’excuser. C’est tout bête, mais un simple « Je suis désolé » désamorce les débuts d’engueulades et nous permet de nous dire gentiment ce qui ne va pas.
On finit même par rire de l’effet boule de neige qu’aurait pu avoir une broutille sans cette petite phrase.
Bastien, 29 ans
J’ai renoncé à Candy Crush.
« Attention, tu vas devenir addict à ce jeu ! » me prévient un collègue. Faire des combinaisons de bonbons, sur le coup, je ne vois pas trop l’intérêt.
Et puis je me prends au jeu : il y a tellement de niveaux, c’est sans fin, d’autant que j’ai bidouillé les réglages d’heure sur mon téléphone pour avoir des vies illimitées. Je joue tout le temps, y compris quand je suis avec Sophie.
Pas cool, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Et puis un jour en scooter, je fais tomber mon téléphone qui explose en mille morceaux. Je récupère un vieux portable d’un pote, adieu Candy Crush… C’est Sophie qui est contente.
Et moi aussi : j’étais devenu franchement con pour préférer un jeu à ma copine.
Antoine, 26 ans.
J’ai fait la preuve de ma bonne volonté en cuisine.
Moi et la cuisine, ça fait dix. Caroline le sait, mais elle en a marre d’être la seule à s’en occuper. Un soir, je décide de me lancer, pour lui faire plaisir.
Je commence modeste : omelette aux champignons et salade. C’est un désastre.
Les champignons sont cramés, l’omelette a un goût d’éponge.
Deuxième tentative : un poisson au four. Mais j’oublie de le vider.
Et quand j’ai presque fini une bouteille d’huile sur les tomates-mozza, elle me dit : « Reste où tu es. » Caro est rassurée, je ne me débine pas pour rester derrière mon ordi, je suis vraiment nul.
Quentin, 28 ans
J’ai dit OK pour une thérapie de couple.
Alexandra m’a trompé avec un mec du bureau et je n’ai rien vu venir.
Je romps, je déménage et lui laisse le studio. Je veux repartir à zéro et oublier. Mais p… de Facebook !
Je passe mon temps à regarder ce qu’elle fait, ce qu’elle dit. Elle m’aime encore plus qu’avant.
Trois mois plus tard, aucune fille n’a pu la remplacer, je la rappelle et on se remet ensemble.
Mais comment repartir avec celle qui t’a trompé ? Effacer l’ardoise ? C’est impossible. C’est un thérapeute de couple qui nous donne la solution.
Avec lui, on fait le point tous les trois mois. On remet tout en question, on se « tient au jus » comme des amis. Au cours d’un jeu de rôle, on parle de nous à la troisième personne : «Comment ça va avec ton mec en ce moment ? »
Et on arrive à se répondre franchement, sans se blesser. Notre petit jeu est vraiment bénéfique, on ne s’engueule plus pour rien, on arrive enfin à communiquer.
Julian, 29 ans
J’ai changé mes habitudes.
Valentine et moi, on vit ensemble depuis un an et ça se passe super bien.
Sauf le matin : Val a beau se lever trois quarts d’heure avant moi, elle est toujours dans la salle de bains au moment où j’en ai besoin.
Je lui propose de me lever plus tôt et de me doucher pendant qu’elle prend son petit déjeuner.
Mais là, c’est elle qui est en retard… Ça finit en portes claquées au nez et en textos toute la journée pour recoller les morceaux.
Et si je prenais ma douche le soir ? C’est tout simple, mais ça m’a pris six mois pour y penser.
Et ça change tout : fini les engueulades le matin, et on arrive tous les deux à l’heure au boulot !
Mathias, 28 ans
J’ai laissé mon smartphone dans l’entrée.
Alors qu’elle sert son fameux risotto aux asperges, après une heure aux fourneaux, le non moins fameux « Ting ! Ting ! » de mon iPhone 5C retentit. Zelda bondit.
Ah non ! Elle pensait que j’aurais pu un jour la tromper avec une autre fille, mais non ! Je passe mon temps à reluquer un écran de smartphone.
Est-ce que je me suis vu, même au lit, les écouteurs vissés sur le dernier podcast de Taddeï, ou éclatant de rire tout seul en lisant le tweet imbécile de gigigaga.
Faut que ça s’arrête. Elle a raison.
Depuis, je ne consulte mes mails que le soir après le dîner, et le matin au réveil.
Et je m’y fais… Car la salle de bains ferme très bien de l’intérieur, et le réseau est excellent… Mais ça, je suis le seul à le savoir.
Paul, 31 ans
Je la laisse décider la moitié du temps.
On a tous les deux de fortes personnalités, et surtout un gros besoin de marquer notre territoire, et notre indépendance.
Vu que c’est notre première tentative de vie à deux, on n’a pas toutes les règles. Impossible de se mettre d’accord sur le menu, le programme du ciné, la place du canapé…
Comme je sens qu’on est mal partis le jour où elle partage le frigo en deux, je trouve une bonne idée, inspirée d’un « GQ » américain. Du lundi au mercredi, c’est Anne-Elyse qui décide du dîner, du film…
Et on inverse : du jeudi au samedi, c’est moi. Le dimanche, on choisit ensemble de sortir ou de rester à la maison. De rejoindre des copains ou d’aller au ciné. Plus aucun « Pourquoi on fait toujours ce que tu veux toi ? ».
En revanche, pour les vacances, on n’a pas encore trouvé de solution. Peut-être jouer la destination aux dés ?
Yvan, 27 ans
J’ai jeté mes sous-vêtements.
J’ai toujours porté des slips, je trouve ça plus confortable. Après six mois de relation, Charlotte m’avoue qu’elle déteste ça.
En fait, à chaque fois que je me déshabille, elle a l’impression que c’est Christian Clavier dans «les Bronzés » qui vient la rejoindre au lit. Message reçu.
Le lendemain, je fais une razzia de caleçons chez Celio, histoire d’éliminer définitivement Christian Clavier de ma vie de couple.
Youssef, 26 ans.
J’ai renoncé au « 20 Heures ».
Dans ma famille, on a toujours dîné devant les infos. Ça rend le repas confus, tout le monde parle dans tous les sens, mais c’est convivial.
Pour Pauline, c’est une aberration, un truc de vieux couple qui n’a plus rien à se dire, ou de famille à engueulades.
« Mais tu n’es même pas capable de dîner dans le silence ? » En fait non. Il y a un truc qui me manque.
Pourtant, j’accepte de couper la télé. Et après un petit temps d’adaptation, je me rends compte que c’est mieux : avant, on se parlait en dînant, mais on commentait les infos.
Maintenant, on se parle de notre journée, de nous. Les soirées pizza devant BFM, c’est quand je suis en solo et c’est pas mal non plus.
Clément, 25 ans.
J’ai arrêté de voir mon ex.
Je m’entends très bien avec mon ex lorsque je rencontre Stéphanie. Elle le sait et ça ne semble pas lui poser de problème. Julie et moi, six ans de vie commune, on a raté notre vie de couple, mais pas notre amitié.
Sauf que lorsque j’emménage avec Stéphanie, Julie fait un come-back d’enfer.
Elle a besoin de moi, elle m’appelle sous n’importe quel prétexte, elle a une fuite, un problème avec sa box… Ça n’arrête pas.
Mais le soir où elle hurle de douleur et me demande de la conduire aux urgences, je vois bien dans le regard de Stéphanie qu’elle pollue complètement notre couple.
Je conduis Julie aux urgences, et alors que je me croyais incapable de le faire, je la plante là. «Je ne veux plus te voir. On ne peut pas rester amis comme on le croyait. »
C’est dur pour moi aussi, et en plus Stéphanie ne comprend pas pourquoi c’est dur. Julie me manque, elle est depuis si longtemps dans ma vie. Mais il n’y a pas de place pour trois dans un couple.
Gaultier, 24 ans.
J’ai laissé la télé dans le salon.
On emménage en novembre avec Noéline et on a la tête dans les cartons quand le livreur sonne.
C’est notre télé format XXL qui arrive, je fantasme déjà sur nos soirées cinéma. Quand il nous demande où la déposer, nos index se croisent, elle en direction du salon et moi de la chambre. Bon, posez-la dans le couloir, on va s’arranger entre nous.
Elle me sort alors son laïus : c’est la mort du couple si on la regarde au lit. Et d’ailleurs, je peux ranger mon ordi, il ne franchira pas non plus cette porte. Pas de télé dans la chambre. Bon, je me plie, je suis crevé et j’ai envie de me reposer, on va voir.
Aujourd’hui, je dois reconnaître que lorsque notre soirée Almodovar touche à sa fin, je préfère voir le reste de pop-corn sur le tapis que dans mes draps.
Et je n’ai qu’une pensée lorsque je m’y glisse, me tourner vers celle que j’aime pour l’enlacer.
Arnaud, 27 ans
J’ai engagé une femme de ménage.
Quand Victoire propose qu’on vive ensemble, je n’hésite pas une seconde. Nous deux, c’est tout récent mais on est super fusionnels, et puis à quoi bon payer deux loyers alors qu’on est tout le temps l’un chez l’autre ?
Ça dérape au bout d’un mois : les chaussettes en boule, la casserole qui traîne toute la journée dans l’évier…
Je fais de l’humour mais je n’arrive pas à la dérider, elle me reproche d’être complètement bordélique, et elle a l’impression de passer pour une mégère.
Passer l’aspi, ça me gonfle, mais je n’ai pas non plus envie que Vic soit obligée de tout ranger derrière moi. Je check mon compte en banque : ça va être serré, mais je peux payer une femme de ménage deux fois par semaine.
Bruno, 29 ans.
Je suis devenu romantique.
J’achète un bouquet un jour en me disant que ce serait sympa dans l’appart. Quand Sandra rentre, elle est quasi en larmes : « C’est toi qui l’as choisi ?! » C’est vrai que c’est une première.
Mais sérieux, elle me prend vraiment pour un incapable ? Un handicapé du coeur ?
Depuis, je lui prouve le contraire. Sans aller jusqu’aux dîners aux chandelles dans la cuisine, un petit SMS tendre du salon alors qu’elle est dans la chambre, soit à dix mètres de moi, ça la fait fondre à tous les coups.
Mickaël, 32 ans .