Le tatouage est chargé d’histoire en tant que pratique. Mais son aspect le plus saisissant est sans aucun doute sa dimension universelle. En effet, il existe depuis la nuit des temps, bien avant l’ère civilisée et ce dans presque toutes les populations humaines alors que pourtant elles n’avaient pas de contact entre elles, pouvant justifier l’influence des unes sur les autres. Un exemple très simple, lorsque les premiers conquistadors arrivèrent aux Amériques dans les années 1500, les peuplades rencontrées dès lors maîtrisaient déjà le tatouage. Pourtant avant Christophe Colomb presque aucune population américaine ne connut d’occidentaux, ni même d’orientaux, bien que d’hypothétiques voyages sont théorisés par les anthropologues plusieurs siècles avant l’arrivée des européens.
Le tatouage, ou la communication au delà de la parole
La justification première du tatouage c’est la communication. Pour toutes les raisons du monde, il existe d’innombrables contextes dans lesquels il est impossible de s’adresser directement à son interlocuteur, alors qu’il est pourtant nécessaire de lui transmettre un message. Le tatouage est l’une des techniques inventées pour répondre à cette nécessité. De par son caractère irréversible et de par le fait qu’il trouve comme support la peau, c’est-à-dire la chair de celui qui transmet le message, la communication qu’il permet revêt une intensité et un impact bien plus nets. Voilà pourquoi le tatouage intervient le plus souvent pour revendiquer son appartenance, car l’appartenance est le message le plus urgent et le plus fondamental à transmettre. La connaissance de l’appartenance est le prérequis indispensable à toute autre communication. Depuis, il n’a jamais cessé de remplir ce rôle, et le rôle esthétique qu’il revêt aujourd’hui ne vient qu’en complément et certainement pas en exclusion de cette première fonction.
Les encres de tatouage et l’importance de leur qualité
Une nouvelle législation européenne a été votée pour restreindre la commercialisation de certaines encres utilisées exclusivement pour produire certaines couleurs. Sur le marché régulier ces couleurs n’existeront donc tout simplement plus. Il faut se garder d’être tenté de se rendre chez des tatoueurs clandestins simplement pour avoir accès à certaines couleurs. Il serait bien dommage de risquer de détruire votre peau pour un caprice, d’autant plus qui peut tout à fait être substitué par d’autres alternatives qui, faute de donner le rendu exact espéré, vous fera vous accommoder d’un rendu similaire.
Butterflies and flowers
Le printemps sur votre avant bras. Notez comment le thème chromatique, noir simple, n’enlève rien à la féérie du rendu final. Les remerciements doivent, sans l’ombre d’un doute, aller au professionnel qui par son adresse et sa créativité a capturé un morceau de nature afin de l’apposer sur la délicate peau de cet avant-bras charmeur.
Le minimalisme jusqu’au bout des doigts
Ce motif semble avoir nonchalamment été apposé par le professionnel sur l’avant-bras de cette jeune dame. Ce qui pourrait, à tort, sembler être un manque d’inspiration de la part de l’artiste est dans les faits un acte réfléchis. Un travail réalisé à travers le prisme du minimalisme et qui apporte une note poétique indiscutable au rendu obtenu.
La section droite entre les fleurs en pagaille
Cette réalisation est l’expression du contraste entre l’ordre et le désordre. Alors que ces deux notions semblent incompatibles de prime abord, le rendu de leur amalgame est d’un raffinement rare.
Un autre motif représentant une opposition
Alors que le loup renvoie à la dimension impitoyable et sauvage de la nature, les fleurs elles, à son caractère délicat et raffiné. Si leur union n’est pas naturellement suggérée par votre esprit, voyez par vous-même le rendu qu’elle permet d’obtenir. Un tel motif apposé sur votre avant-bras envoie un message clair. Celui de l’existence de ces deux facettes du réel dans votre propre personnalité. L’œil caché du loup met en évidence l’autre qui observe. Sachez que c’est le symbole de la clairvoyance. Un symbole repris notamment dans la symbolique des sociétés secrètes.
Le rouge et le noir, les deux antagonismes unis par la nature, unificatrice de toutes les oppositions car mère de toutes les manifestations
Une autre suggestion pour exalter le mariage entre l’ordre
Elle est symbolisée par les motifs typiquement humains que l’on retrouve sur bien des tissus et sur bien des représentations murales, et la nature dans sa tendance à s’étendre en toute chose, sans tenir compte des limites ni des limitations humaines.